Tournoi annuel de badminton :  rétrospective… Tournoi annuel de badminton :  rétrospective…
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2019

Tournoi annuel de badminton : rétrospective…

Le 10 octobre dernier s’est déroulé le traditionnel tournoi de badminton de l’entreprise. Au programme, très peu de jupettes, le sifflement des volants, et des matches intenses !

La victoire dans la catégorie Sport revient à Florent Kesser et Benoit Gaschy. Quant à la catégorie Loisirs, Sidney Jolivet et Jordan Schmidt décrochent la première place.

Sportifs d’un soir et joueurs émérites se sont ensuite retrouvés autour d’un repas convivial aux saveurs d’Italie, organisé par Bella Society.

Un grand merci à la direction pour ce tournoi, à toute l’équipe du restaurant et, bien sûr à Stéphane Butaye pour l’organisation de cette agréable soirée !

Si ce moment vous a plu, rendez-vous sur les terrains du Squash 3000 les lundis soir de 19h00 à 20h30.

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#LaParoleAuxEmployés : Gestes Eco-citoyens

Une prise de conscience collective a émergé sur le besoin de protéger notre environnement, comme nous le démontre de nombreuses initiatives en France et de par le monde, telle que les marches pour le Climat. Les entreprises ont elles aussi un rôle à jouer pour agir sur leur impact environnemental et c’est ce que Groupe La Tour impulse dans la dynamique du projet EDE.

Initiatives collectives tout comme individuelles sont nécessaires pour faire bouger les lignes. Dans ce contexte, de quelle façon, à l’échelle individuelle, décidons-nous d’être consom’acteur, plus éthique, plus responsable ? Zoom sur l’initiative à laquelle participent Benoit Gaschy, Directeur Adjoint, Responsable du Service Conception-Réalisation et Fabrice Hauger, Economiste de la Construction, au sein de CKD…

Depuis six mois, les membres du collectif NA, constitué de quatre diplômés en architecture et en design, accompagnent les habitants des villages d’Ammertzwiller et de Bernwiller afin de les aider à dessiner le futur de la vie dans la commune, autour du projet «Maisons fait quoi».

à travers une démarche participative, il s’agit de réfléchir sur le devenir de bâtiments communaux vacants. Comment leur redonner vie ? Boite à idées, moments d’échanges et de débats, ateliers expérimentaux d’idées d’habitants…. La réponse collective se construit au fur et à mesure. Parmi plus de 40 programmes proposés par les habitants, une idée se démarque vivement : celle de créer un lieu de services de proximité, réunissant au sein d’un même espace activités, services et locaux commerciaux.

Lieu de rencontre, la «Maison du Village» aspire à créer du lien entre les habitants. Elle abriterait un panel d’activités, par et pour les habitants, dont une épicerie, proposant des produits issus de productions ultra-locales : celles des habitants et producteurs des 2 villages. Cette épicerie incarnerait un modèle alternatif de consommation, éthique et responsable.

Sophrologie, hypnose, naturopathie… ce lieu ouvrirait ses portes aux professionnels, désireux de développer leur activité au sein des 2 communes. Cet espace de convivialité serait également le théâtre de manifestations et ateliers ouverts à tous. Atelier de confection de pâtes fraîches, repair’café, cours de théâtre d’impro… Les idées et initiatives ne manquent pas ! D’une idée sur papier à la réalité, rendez-vous pris les 24 et 25 novembre pour un test grandeur nature, auxquels sont invités à participer tous les habitants des 2 communes.

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Frédéric, Directeur opérationnel chez Stallini

Si tu étais…

Un acteur
Russel Crowe pour son interprétation incroyable dans le film Gladiator, dans le rôle d’un général stratège d’une armée qu’il mène de victoire en victoire, apprécié et respecté par ses hommes, prêts à le suivre jusqu’à la mort.


Un film, une série
A mes yeux, un bon film est le savant mélange d’une histoire bien ficelée, d’un bon acteur et d’une musique remarquable. A ce titre, je citerais Gladiator, hissé au rang de chef d’oeuvre.


Une musique
Le film Gladiator possède une musique tout aussi magnifique signée du grand spécialiste de la bande-son prenante, Hans Zimmer.


Ton petit péché mignon…
Mon tiramisu aux fruits rouges… Je n’y résiste
pas !

Pouvez-vous nous décrire l’entreprise Stallini brièvement : ses domaines d’intervention, sa clientèle, depuis quand existe-t-elle ?
Nichée au coeur de Wittenheim, l’entreprise est fondée par les frères Stallini en 1973. Elle déménage en 2000 et pose ses valises au Parc
des Collines. Rachetée tout d’abord par Monsieur Woerner en 2007, le
Groupe La Tour prend la société sous son aile en décembre 2018.
Chauffage, sanitaire, ventilation, climatisation, dépannage et maintenance…Son champ d’activités est large. Ses services couvrent essentiellement le Haut-Rhin mais s’étend en période creuse jusqu’ à
Strasbourg et Besançon. L’entreprise compte à ce jour 45 employés,
dont 10 employés de bureau et 35 ouvriers. Notre clientèle se compose
essentiellement de bailleurs sociaux, de promoteurs immobiliers,
d’entreprises générales et de collectivités publiques. Structurée pour
des projets de grande envergure, l’entreprise sait se montrer compétitive
sur ces segments spécifiques.

Nous intervenons très peu pour le compte d’industries et, hormis pour
des travaux de maintenance ou de dépannage, nous n’intervenons pas
non plus chez le particulier.

Quel a été votre parcours en quelques mots ?
Je suis tombé dans la marmite de la musique dès mon plus jeune âge.
Plus qu’une passion, je voulais en faire mon métier. Bac en poche, je
me consacre à la musique durant une année entière, visant le graal :
le Conservatoire Supérieur de Paris. Mais, il faut rester lucide : la sélection
est impitoyable. Seuls 3 postulants sont retenus chaque année. Je ne
suis pas retenu.

Fort de cette expérience de vie, j’abandonne mon rêve, celui de devenir
soliste professionnel au sein d’un orchestre de renom et retourne
sur les bancs de l’école. Je décroche ainsi ma licence professionnelle en
énergies renouvelables et développement durable. Novice sur le marché
du travail, je suis à la quête d’un poste en bureau d’études fluides.
Bredouille, on me propose un poste d’installateur en chauffage et sanitaire,
domaine qui m’est à l’époque méconnu.

Aujourd’hui, en regard de ma trajectoire professionnelle, c’est un
avantage qui fait poids. C’est un réel atout d’avoir endossé ce rôle d’ouvrier
avant de porter la casquette de directeur opérationnel chez Stallini :
cela a contribué fortement à me faire accepter par l’ensemble des collaborateurs suite à ma nouvelle prise de
fonction.
Installateur en chauffage et sanitaire au départ, je bénéficie par la suite
d’une formation de dessinateur en interne. C’est grâce à cela que je rejoins
en 2011 l’entreprise Stallini au poste de dessinateur technicien bureau
d’études. Un nouveau virage s’esquisse : celui de chargé d’affaires
avant que Claude Kesser, encouragé par Monsieur Woerner, me confie la
la direction des opérations de l’entreprise.

Comment définiriez-vous votre fonction de directeur opérationnel au sein de Stallini ? Quelles missions, quels challenges jalonnent votre
quotidien ?

Mon rôle consiste en la mise en place et au suivi de la stratégie
opérationnelle de l’entreprise. Ma mission principale : coordonner les
différents services de manière à garantir la bonne santé et la pérennité
de l’entreprise sous toutes ses facettes.Vérifier que les commandes
soient passées au bon prix, veiller à ce que les règles et principes de
base soient respectés, assurer le lien et la cohésion de toute l’équipe… En
ma qualité de superviseur, je suis en charge de la bonne marche de l’entreprise au quotidien.

Récemment, Stallini a rejoint le Groupe La Tour. Comment se déroule
cette transition ?

Tous les feux sont au vert ! La transition se déroule en douceur et pour
le mieux. Un double défi s’ouvre à moi : celui d’accompagner l’entreprise
dans cette transition et celui de m’accaparer ma nouvelle
fonction de directeur des opérations et les responsabilités qui lui
incombent. Bien entendu, l’intégration de Stallini au sein du groupe
implique une harmonisation des process et des méthodes de travail.

Toutefois, je suis soutenu et accompagnéétroitement par Monsieur
Kesser, Régis Humbert et Maxime Barthelemy, respectivement sur le
plan de la gestion de l’entreprise, des ressources humaines et de l’aspect
juridique. Lorsque je rencontre une difficulté, je sais à quelle porte
frapper. J’apprécie ce suivi qui a vocation à me rassurer dans la prise
de mes nouvelles fonctions. C’est là également la valeur ajoutée apportée
par un groupe.

Quel regard portez-vous sur la nouvelle appartenance de Stallini au
groupe ? Plus précisément, quels bénéfices, quelles forces en tirez-vous en tant qu’entreprise ?

Avant tout, c’est une sécurité supplémentaire sur le carnet de commandes.
C’est l’assurance de marchés entrants par le biais de CKD
et d’Immobilière K. Se distingue également un net avantage commercial
: le bénéfice d’un réseau de connaissances et de partenaires,
indispensable dans notre activité, qu’il s’agisse de bureaux d’études
ou de maîtres d’ouvrage ; réseau dont je ne dispose pas, démarrant
à peine dans cette nouvelle fonction.

En contrepartie, en intégrant cette nouvelle activité au groupe, nous sommes en mesure d’apporter à CKD cette dimension technique
dans notre coeur de métier. Cette complémentarité est à mon
sens une véritable force.

L’appartenance au Groupe La Tour dont la réputation est bien assise
est un gage supplémentaire de fiabilité et de confiance auprès des
maîtres d’ouvrage. L’unique bémol, encore non pressenti à ce jour : certains promoteurs seraient susceptibles de se montrer plus frileux, se
sentant mis en concurrence avec Immobilière K.

L’entreprise a-t-elle vocation à s’agrandir ?
Oui en effet. Nous recherchons actuellement des ouvriers, un magasinier,
un chef d’équipe ou encore des chargés d’affaires. Mais recruter
n’est pas mince affaire. Il existe aujourd’hui une réelle pénurie dans
l’artisanat. La voie de l’apprentissage a redoré son blason, alors qu’il
n’y a encore pas si longtemps il avait moins bonne presse. La meilleure
école : les compagnons du devoir. L’inconvénient principal est celui
de former ces jeunes recrues qui, s’envolent rapidement vers de nouveaux
horizons.

Quelle passion anime votre quotidien ?
J’ai été bercé par la musique dès ma tendre enfance. Mon instrument fétiche : le trombone. La musique est avant tout une affaire de famille. Mon grand-père était musicien. Musicien également, mon père était
chef d’orchestre. J’ai repris son flambeau lorsqu’il a décidé de quitter la
direction. Je dirige l’orchestre d’harmonie de Illzach, composé d’une
quarantaine de musiciens. On entend par orchestre d’harmonie un
ensemble musical, regroupant uniquement les familles des bois, des
cuivres et des percussions : hautbois, basson, trompette, cors, trombone
ou encore baryton. Le répertoire que l’on explore est le classique au
sens large. Qu’il s’agisse de musiques classiques de compositeurs
tels que Strauss, Bach ou Mozart, ou de musiques plus contemporaines,
issues de bandes originales de films.

Votre passion : chef d’orchestre. En tant que directeur opérationnel chez Stallini vous dirigez une équipe. En tant que chef d’orchestre, vous dirigez un ensemble de musiciens, Quel
parallèle pouvez-vous ériger entre ces deux fonctions ? Quelles qualités communes/similaires sont-elles nécessaires
?

Lorsque je dirige mes musiciens, je donne les entrées, dicte le tempo,
l’élan, veille à la justesse des notes. En tant que directeur des opérations,
j’occupe un poste comparable à celui de chef d’orchestre. Le
parallèle entre les deux : l’humain.

Je compose avec mes équipes comme je compose avec les musiciens
que je dirige, à savoir avec leurs forces et leurs faiblesses. Il est
essentiel de savoir communiquer, partager sa vision et être en mesure
de la faire appliquer. Chaque individualité apporte sa pierre à l’édifice
et contribue à sa façon à la vie de l’entreprise.

Quels auteurs affectionnez-vous le plus ?
Je citerais John Williams et Hans Zimmer, respectivement à l’origine des bandes originales des films Star Wars et E.T., et Pirates des Caraïbes
et Gladiator. La musique contribue à susciter l’émotion chez le spectateur.
C’est ainsi que musique et cinéma créent l’accord parfait.

De façon plus générale, que vous apporte la musique ?
Source d’évasion, elle contribue sans aucun doute à mon équilibre.
Elle me permet de libérer l’esprit, de me défouler. Elle a cette vertu
d’unir. Tous les vendredis soir, nous nous réunissons en famille autour
d’elle ; c’est un moment de partage à l’unisson. Et quel bonheur merveilleux que de transmettre la passion de la musique à mes enfants !

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Maxime, Responsable juridique chez LTS

Si tu étais…

Un acteur
Jeff Bridges, campant le personnage de Jeffrey Lebowski, dans le film The Big Lebowski. Il incarne avec brio le rôle décalé d’un fainéant sans emploi et grand amateur de bowling, aimant se faire appeler « The Dude ». Un tantinet déjanté, il n’a pas hésité à passer en revue sa propre garde-robe pour dénicher quelques-uns des vêtements du Dude !

Un film, une série
The Big Lewosky, comédie américano-britannique, réalisée par les frères Coen, pastichant le genre du film noir, méritant son statut de film culte.

Une musique
Le solo de guitare du morceau Comfortably Numb de Pink Floyd !

Ton petit péché mignon…
Les sushis : je fonds. Mais pas n’importe lesquels, ceux du restaurant Japanhao, à Mulhouse.

Peux-tu nous décrire ton parcours ?
J’emprunte la filière scientifique au lycée. Mais, le calcul des barycentres ou des fonctions numériques n’a pas su susciter en moi quelconque vocation dans les sciences. Bac en poche, je change de voie et intègre la Faculté de droit. Pourquoi le droit ? Comprendre et questionner l’ensemble des règles qui régissent la vie en société… voilà ce qui m’incite à m’engager dans ces études. Et, en plus, les filles sur les bancs de la fac étaient plutôt jolies ! La première année vise à inculquer le raisonnement tout comme la méthodologie juridiques et à élargir sa culture générale. Dès la licence, je me spécialise en droit privé, à partir de la maitrise, en droit des affaires et enfin, en master 2 en droit de l’entreprise.


Je vise alors la carrière de juriste d’entreprise. Malheureusement, cette profession s’exerce principalement à Paris, abritant pléthore de sièges sociaux de grandes sociétés. Destination qui ne m’attire guère. Je poursuis mes études, aspirant à la fonction de gestionnaire de patrimoine et décroche un diplôme universitaire des métiers de la banque. J’effectue un stage d’une durée de 6 mois au sein de la Société Générale à ce poste. Pourtant, l’image que je m’étais construite de cette fonction est biaisée. Il s’agit d’une profession à visée bien plus commerciale que juridique, consistant à vendre des produits bancaires.


Au terme de mon stage, j’accède au poste de juriste d’assurance, au sein du siège du groupe Crédit Mutuel CIC, situé à Strasbourg. Mon rôle consiste à gérer l’ensemble des dossiers d’assurance, soulevant quelconque difficulté juridique. Qu’il s’agisse de contentieux impliquant l’assuré ou d’un tiers responsable, ou d’expertise judiciaire. Au fil du temps, je monte en gamme, gère des dossiers plus lourds, notamment des polices d’assurances maritimes, dont les indemnités dépassent 300 000 euros. L’expérience forge le savoir et la compétence mais elle se montre trop restrictive, ne touchant qu’à deux composantes du droit : le droit des assurances et celui de la responsabilité civile. C’est pourquoi je sollicite une mutation en interne, au bout de deux années et demi et rejoins le service juridique, logé dans la Holding informatique du groupe. Plus généraliste, ce département a vocation à gérer l’activité juridique de l’ensemble des filiales du groupe, qui a trait à l’informatique et aux nouvelles technologies. Ma nouvelle fonction ouvre des perspectives plus larges : le droit des sociétés, le droit des contrats et le droit immobilier.


Au terme de 5 années loin de mon domicile, je quitte cet emploi. J’intègre le Groupe La Tour en 2014. J’occupe aujourd’hui le poste de Responsable juridique.

Tu es la seule personne ressource en matière de droit. Il s’agit d’un poste stratégique clé au sein d’une entreprise, d’autant plus que tu interviens pour le compte de plusieurs sociétés… Comment définirais-tu ton rôle ?
En effet, j’interviens pour le compte des 40 sociétés que comprend le groupe. Mon rôle consiste à vérifier la bonne application des règles de droit, de prévenir et anticiper les risques et enfin de protéger le groupe, dans son développement et ses conflits.


Le juriste d’entreprise est un « business partner », impliquant a contrario du métier d’avocat, de s’extraire des carcans théoriques. Il vulgarise le droit et s’attache à trouver pour l’entreprise la solution la moins défavorable d’un point de vue juridique et la plus favorable sur le plan économique.

Sur quels projets travailles-tu actuellement ?
En matière de droit des sociétés, je citerais la création de la société BIM-K, impliquant notamment la rédaction des statuts et du pacte d’associés.
En terme de droit immobilier, je m’attèle à la rédaction du contrat de promotion immobilière pour le projet de Galfingue -la construction d’une mairie et de logements pour le compte d’Immobilière k-. Il ne s’agit pas d’une tâche des plus aisées, sachant que c’est la première fois que je me confronte à ce cas de figure.


Quant au droit des contrats, je mentionnerais la rédaction du contrat concernant le projet du Golf de la Largue pour le compte de CKD. Ma mission consiste à verrouiller les risques susceptibles d’être rencontrés. Dans le cadre d’un marché public, le contrat est déjà ficelé. Quand il s’agit d’un marché privé, le contrat est à créer. Dans le droit de la construction, il existe une myriade de bases de contrats auxquelles se référer. Cependant, toute base de contrat doit être adaptée au cas d’espèce, avec en amont, un travail méticuleux d’analyse.


Je me penche actuellement sur le cas de la négociation du renouvellement du contrat de l’Holiday Inn, arrivant à son terme. La tâche la plus complexe en matière de contrats ne concerne pas ce qui est écrit… Mais ce qui ne l’est pas !

Enfin, pour ce qui a trait au droit social, je suis en charge de la rédaction des règlements intérieurs, succédant à celle de la charte informatique.

Droit public, droit fiscal, droit social, droit de la propriété intellectuelle, droit bancaire… Les champs d’application du droit sont très larges. A quelles composantes du droit font appel ta fonction actuelle ?
Ma fonction s’inscrit principalement dans les branches du droit suivantes : le droit des contrats, le droit immobilier, le droit des sociétés et le droit social. En finalité, le droit des affaires au sens large.

Deuxième profession du droit en France, tout juste derrière la fonction d’avocat, on compte quelques 17 000 juristes en France. En entamant tes études de droit, savais-tu quel poste allais tu convoiter ? Envisageais-tu le métier d’avocat ?
Initialement, je convoitais le concours d’officier de gendarmerie, accessible au niveau licence. Le recueil d’informations, le travail d’analyse et l’étude des conséquences en découlant ont aiguisé très tôt mon intérêt. D’ailleurs, il y a quelques années, j’ai postulé à un emploi de tracfin, consistant en l’espionnage des transactions bancaires et la traque du blanchiment d’argent. Certes, j’avais un goût marqué pour le droit pénal, mais en faire mon métier n’était pas chose envisageable pour une question d’éthique. Respecter un coupable : très peu pour moi.


A contrario, l’étoffe d’entrepreneur de mon père a éveillé ma soif de curiosité pour tout ce qui a trait à la dimension de l’entreprise. Au-delà de la fonction de juge ou d’avocat, c’est à mon arrivée en maîtrise que j’ai découvert la fonction de juriste d’entreprise. Quant au métier d’avocat, je l’ai rayé du champ des possibles très rapidement. Premièrement, il s’agit d’une profession libérale : la vie professionnelle empiète considérablement sur la vie personnelle. Un tiers des avocats ne gagnent même pas le smic en début de carrière, malgré les heures de travail au compteur. Un avocat très souvent se spécialise dans une branche du droit. Pour ma part, j’aime toucher à tout. Le juriste d’entreprise agit en amont et en aval des problèmes. L’avocat intervient de façon ponctuelle pour le compte d’une entreprise qu’il ne connait que très peu. Je possède une autre vision que celle de l’avocat, bien plus théorique. J’ai connaissance de la stratégie de la direction, du contexte dans lequel s’inscrit l’entreprise.


La différence fondamentale entre ces deux fonctions concerne la question du secret professionnel. Tout écrit émanant d’un avocat est tenu au secret professionnel, contrairement aux écrits provenant d’un juriste. La question de fusionner les deux fonctions revient au cœur du débat tous les deux ans. Dans tout autre pays, aucune différence n’est faite ; tous les juristes d’entreprises sont inscrits au barreau.

Quels aspects te siéent le plus dans ton poste au sein du groupe ?
C’est avant tout de gérer toutes les matières juridiques. Sans exception. Lors de ma prise de poste, j’ai apprécié relever le challenge, celui d’avoir tout à construire. Je mentionnerais également le fait d’être le garant de la conformité du droit dans le groupe. En d’autres termes, être le « gardien du temple » !

Quelles sont les principales difficultés auxquelles tu te confrontes dans le quotidien ?
La dimension généraliste qui me caractérise implique d’apprendre en permanence, malgré un manque de recul et d’expérience dans certains domaines du droit, dont le champ d’application est infini. De l’ensemble des matières du droit, découle le même raisonnement, néanmoins pas les mêmes règles. Ces dernières évoluent rapidement. Je m’autoforme, me documente, plonge dans les bouquins, m’abonne à des newsletters.


C’est fastidieux et chronophage mais avant tout, passionnant. Manquant d’expérience en matière de droit du travail, je me suis porté volontaire pour être juge au conseil des prudhommes, deux à trois fois par mois : très formateur, très enrichissant.

Quelle place occupe la subjectivité quand il s’agit de droit ?
J’ai appris qu’il n’existe pas de vérité juridique. Il s’agit de « comprendre l’esprit du droit ». D’ailleurs, cette notion de subjectivité est au cœur du jeu des avocats. Un avocat, qu’il défende le demandeur ou le défendeur, fait appel à la même règle de droit mais l’interprète de manière différente.

Quelles qualités requiert à ton sens ta fonction ?
Capacité d’analyse, aisance rédactionnelle, pragmatisme, esprit de synthèse et sens de l’écoute sont les qualités essentielles exigées par la fonction. Faire preuve de sang-froid est un atout tout aussi appréciable.

Quels conseils prodiguerais-tu à un jeune visant la carrière de juriste d’entreprise ?
La fonction de juriste requiert patience. Et plus particulièrement en début de carrière. En effet, les savoirs pratiques sont à mille lieues de ce que la théorie décrit. A mon sens, la tâche la plus complexe est de trouver le cadre juridique dans lequel faire rentrer une situation donnée. Cela implique de pousser la réflexion au-delà du champ des écrits ; de mettre en musique la réponse toute faite, donnée par la documentation juridique, pour trouver comment l’appliquer concrètement.

De quelle façon trouves-tu juste équilibre entre vie professionnelle et vie privée ?
Je suis un féru de séries loufoques telles que Fargo ou Dirty Gently et de films aux scénarios « étranges » comme les films Mister Nobody ou Donnie Darco. J’aime la lecture et les jeux de société, particulièrement les jeux d’enquête. Sports de raquettes et musique – je joue de la guitare et du ukulélé- sont aussi essentiels.

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Amélie, Ingénieure Travaux chez CKD

Si tu étais…

Une actrice
Nathalie Portman, une actrice qui se distingue tant par sa classe que par sa capacité à évoluer dans des registres cinématographiques très différents, des comédies aux Blockbuster, en passant par les drames et les films de science-fiction.

Un film, une série
Game of thrones. Grande fan de la première heure, j’en suis addicte ! Il est impossible de prévoir la fin des saisons, encore moins de la dernière. Il y a constamment des rebondissements et j’attends le nouvel épisode chaque semaine avec impatience !

Une musique
«Can’t hold us», de Macklemore. C’est une musique motivante, qui met de bonne humeur, qui donne envie de danser et de chanter. Elle me rappelle les vacances, de bons moments… Et, en live, l’artiste est une bête de scène, encore mieux qu’à la radio !

Ton petit péché mignon…
La crème anglaise… A manger à la petite cuillère ou à boire à la paille, pas besoin de gâteau !

Le métier d’ingénieur travaux se compose de multiples facettes. Peux-tu nous expliquer en quoi elles consistent ? Peux-tu me décrire une journée type ?
Chef d’orchestre des chantiers, l’ingénieur travaux dispose d’un large champ d’action l’impliquant dans toutes les phases des projets dont il a la charge.

Il a pour mission de coordonner les différentes opérations et d’assurer le suivi des chantiers sur les plans technique, humain, financier et administratif. Garant de l’optimisation des coûts et des délais, il est en lien direct avec l’ensemble des prestataires et corps de métier.

Ma journée s’articule en deux temps. Le matin, je suis sur le terrain et veille au bon déroulement des opérations. La mise en place des équipes est primordiale : il s’agit de s’assurer que chaque corps de métier se situe au bon endroit, au bon moment, avec le matériel adéquat. En fin de journée, je m’attèle à la gestion administrative.

Sur quel gros projet travailles-tu actuellement ?
Je gère le projet de l’Hôtel des Vosges. Le challenge est double. Le premier défi consiste à réaliser la construction, intégrant l’ensemble des contraintes liées à un tel chantier de restructuration lourde en milieu urbain tout en tenant compte des futures contraintes de l’exploitant, considérant que l’établissement sera géré par le Groupe. En d’autres termes, la singularité du projet est que nous sommes à la fois promoteur, constructeur et futur exploitant du bâtiment.

Le second est technique : eu égard à l’implantation géographique du site, nous sommes limités en matière de place. Enfin, le projet mêle à la fois réhabilitation (de la partie visible, notamment la façade) et construction neuve (à l’arrière de la parcelle).

Peux-tu me tracer les grandes lignes de ton parcours professionnel, jusqu’à ton poste actuel chez CKD ?
A la sortie du lycée, j’ai rejoint les bancs de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs des Travaux de la Construction, située à Metz pour un cursus de 5 ans. Diplôme en poche, j’ai intégré l’entreprise CKD en février 2015 en qualité d’Ingénieur Travaux.

Quelle compétence, quel savoir-être clé est à ton sens primordial dans ton métier ?
La capacité d’anticipation et la fibre relationnelle sont à mon sens les deux clefs de voûte du métier d’ingénieur travaux. En tant que garante de l’optimisation des coûts et des délais, être en mesure d’anticiper et de s’adapter est impératif. Il me parait essentiel d’instaurer des synergies saines et de maintenir un bon climat entre tous les corps de métiers afin d’assurer le bon déroulement des opérations dans les meilleures conditions possibles.

Qu’est-ce qui te sied le plus, qu’est-ce qui te sied le moins dans ce métier ?
C’est la diversité incombant à ma profession et sa richesse qui m’animent au quotidien : le terrain conjugué à l’étude et au suivi administratif, c’est la clé pour rompre la monotonie.

L’aspect négatif : avoir épuisé toute action afin que les entreprises réalisent leur travail et se retrouver impuissant face à la difficulté. Néanmoins, ce cas de figure reste exceptionnel !

Les femmes sont encore peu représentées dans ce secteur d’activité. Observes-tu depuis le début de ta carrière une évolution en termes de mixité ? Comment es-tu arrivée à faire ce métier ? En quoi être une femme dans un univers principalement masculin est un atout, un frein ?
Force est de constater que peu de femmes occupent les postes d’ingénieur travaux. Je suis actuellement la seule femme représentant la profession au sein de CKD. A l’école déjà, les chiffres n’étaient pas en faveur de la gent féminine. Toutefois, dans le cadre de ma vie professionnelle, je croise de plus en plus de femmes dans le secteur du bâtiment, tous postes confondus. Considérant l’exemple du projet de l’Hôtel des Vosges, ce ne sont pas moins de quatre femmes du domaine du bâtiment qui s’attèlent à la tâche dans cinq domaines distincts : électricité, gros œuvre, entreprise générale, architecte et maîtrise d’ouvrage.

A mes yeux, être une femme dans un secteur majoritairement masculin ne s’est jamais révélé être un frein, mais bien un atout. Une femme réagit différemment qu’un homme sur le plan relationnel. Le temps des préjugés est révolu.
Comment j’en suis arrivée à choisir ce métier ? Comprendre comment se construit un bâtiment et pourquoi, voilà ce qui m’a conduit à ce choix. De l’expression du besoin au montage du projet, de la construction à l’exploitation du bâtiment, ce sont toutes ces étapes de vie d’un projet qui me fascinent.

Quel est ta devise, ta philosophie dans la vie ?
Profiter de l’instant présent et des bonheurs simples de l’existence, à portée de main.

Malgré ma nature anxieuse, mes expériences de vie m’ont appris à relativiser tant dans ma sphère privée que professionnelle. Quelque chose de vital pour cultiver un mental positif : voir la vie du bon côté.

J’imagine que la profession d’ingénieur travaux implique de porter sur ses épaules de lourdes responsabilités, Comment trouves-tu ton équilibre entre vie professionnelle et vie privée ?
Le voyage, les festivals et les concerts, un restaurant entre amis… Je suis une épicurienne inconditionnelle. J’affectionne le dépaysement que procure la montagne, tant l’été que l’hiver.

Pour le mot de la fin : une fierté personnelle ou professionnelle à nous faire partager ?
Une fois un chantier abouti, j’éprouve une fierté certaine face au travail titanesque accompli, tous corps de métier confondus. Ce sentiment gomme d’un trait toutes les difficultés rencontrées, nous permet d’en conserver que le positif et d’embrayer sur le chantier suivant, le cœur léger, réarmé d’une motivation pleine.

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Agathe, Responsable commerciale chez Immobilière K

Si tu étais…

Un acteur
Leonardo DiCaprio en tant qu’acteur de composition épousant des rôles très éclectiques et en tant qu’acteur activement engagé pour l’environnement au travers de sa fondation.

Un film
«Les Bronzés font du ski»

Une musique
«We will Rock You», de Queen

Ton petit péché mignon…
Manger du Nocciolatta à la cuillère… Et, sans pain ! C’est comme le Nutella, mais sans huile de palme et bio.

Quel a été ton parcours en quelques mots ?
BTS Profession immobilière en poche, j’ai intégré une agence immobilière à tout juste 20 ans en la qualité d’agent immobilier. L’agent immobilier établit le lien entre le vendeur et l’acheteur. Un bon point de départ dans ma carrière, mais sans réelle valeur ajoutée à l’aune de la fonction de promoteur immobilier, qui à mon sens est bien plus stimulante. En effet, il s’agit de faire la promotion d’un projet qui est nôtre. Le challenge en devient plus grand, sachant qu’il faut aider le client à se projeter. J’ai eu l’opportunité de faire mes armes dans le secteur de la promotion auprès d’un promoteur national. Une expérience enrichissante qui m’a conduit à apprendre mon métier d’aujourd’hui. Dans la vente immobilière, j’ai pu occuper toutes les casquettes. Toutefois, sans hésitation, c’est bien la promotion que je préfère. Me voilà chez Immobilière K depuis 5 ans maintenant.

Qu’affectionnes-tu le plus dans ton travail ? Qu’y a-t-il de plus stimulant à tes yeux ?
Être au contact du client. J’ai à cœur d’accompagner le client du premier rendez-vous jusqu’à la remise des clés de son bien. L’achat d’un bien immobilier est un acte important, un projet de vie. L’aboutissement de mon travail : un client heureux. Sa satisfaction est la résultante d’une collaboration étroite et réussie entre les différents interlocuteurs et services du groupe (dont le service travaux).

Stratégie de communication, élaboration des plans médias, suivi des actions de communication, animation d’un réseau de prescripteurs… Mon champ d’action s’élargit au-delà de la promotion et de ma fonction de commerciale. C’est également cette diversité dans les missions qui me sont confiées que j’affectionne particulièrement.

Quel projet mènes-tu actuellement ?
Je suis actuellement en charge de la commercialisation du projet Iroko. Un projet d’envergure comprenant 105 logements, à Saint-Louis, sur lequel nous travaillons depuis plus d’une année maintenant. Il s’agit d’un projet immobilier innovant et différenciant, du fait notamment de son architecture, contemporaine, atypique et de sa dimension écologique en tant que bâtiment passif. Iroko se distingue également par sa taille (un nombre de lots doublé en regard des projets précédents) et par son positionnement haut de gamme. Un véritable challenge au vu de son implantation dans un secteur vivement concurrentiel (on dénombre une quinzaine de projets immobiliers en cours). En tant qu’outil de projection, de visite et d’aide à la vente, les visites virtuelles et plans 3D dont nous disposons visent à optimiser l’expérience client de façon immersive et à aider à la prise de décision.

Quel est ton plus beau succès ?
Les Jardins de Daphnée, ma première opération au sein de Immobilière K, qui de surcroît a très bien fonctionné et le premier projet commercialisé et d’ores et déjà livré. « La mort du promoteur, c’est le stock. » Cela signifie qu’à la livraison du premier appartement, le dernier logement doit idéalement être vendu.

Quelle est ta philosophie dans le travail ?
Honnêteté, éthique et disponibilité sont à mon sens la pierre angulaire de la satisfaction client.

Quelles sont selon toi les qualités nécessaires, incombant à ton métier ?
Le dynamisme et la disponibilité bien entendu. Être en mesure de cerner les besoins et les attentes des clients, de contenter leurs questionnements. Etre force d’arguments sans se décontenancer. Le sourire et un bon contact humain me paraissent également indispensables.

En trois mots, comment décrirais-tu ton rôle ?
La première impression est importante. D’une certaine façon, je représente la société, en tant que premier interlocuteur du client.

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Pierre, Directeur commercial du Pôle Restauration

Peux-tu nous décrire ton parcours en quelques mots ?
Mon parcours est atypique, il ne se destinait initialement pas à la restauration. Bac en poche, je rejoins l’hexagone en 2003 pour y effectuer mes études supérieures. Féru de mathématiques, j’aimais jongler avec les chiffres. Je décide naturellement de suivre des études de mesures physiques afin de devenir ingénieur dans cette discipline. Pour financer mes études, je décroche alors un emploi dans la restauration, secteur recrutant aisément des étudiants. Plongeur, commis, livreur de pizza… autant de casquettes différentes dans ce secteur vaste qui me confirme mon attrait pour ce domaine d’activité. J’ai occupé des postes que l’on considère souvent ingrats, mais personnellement, j’ai aimé cela !

J’ai pris conscience à cet instant-ci qu’une vie de bureaucrate n’était pas la vie à laquelle j’aspirais. Déterminé, je mets un terme à mes études et me forme sur le terrain, en cumulant les saisons. Le moyen idéal pour expérimenter un panel de métiers différents. Bar de jour, bar de nuit, limonadier, cuisine… L’évidence est limpide : la restauration est bien ma voix, celle dans laquelle je me projette. Je me décide alors à me rediplômer à 25 ans et obtiens successivement CAP, BEP dans le domaine de l’hôtellerie-restauration, puis un BTS en marketing et gestion hôtelière.

J’ai tenu durant un ans un petit restaurant, que j’a i fini par revendre. Animé par l’envie de nouveaux horizons, je m’en vais travailler à la montagne. L’aventure Club Med débute, et cela pour 5 belles années. Je gravis peu à peu les échelons jusqu’au poste de Food and Beverage Manager à bord d’un des plus grands voiliers du monde.

Comment définirais-tu ton métier de directeur commercial au sein de la restauration ? Quelles tâches, quels défis rythment ton quotidien ?
Avant tout, je joue un rôle fort de commercial, qui se dessine sur plusieurs niveaux : B to C (business to customer) B to B (business to business) et enfin les équipes en interne. Un client qui vient manger au restaurant doit être satisfait. La relation client, la satisfaction du client au quotidien se place au coeur de ma fonction. Un autre pan de mon métier touche la relation B to B avec la gestion des séminaires, des événements d’entreprise ou encore des tours opérateurs. Enfin, il est indispensable de toujours manager ses équipes. Je leur apporte mon aide en matière de moyens et d’organisation afin qu’elles soient le plus efficace possible dans leur travail.

L’aspect financier est une autre composante importante de ma fonction. La responsabilité de la gestion des coûts, de la négociation des prix et de la gestion des relations avec les fournisseurs m’incombe. Mon credo : pour gagner de l’argent, il faut déjà savoir en économiser. Sans toucher à la satisfaction client bien entendu. Un des défis clés dans mon quotidien concerne l’aspect opérationnel.

Dans le monde de la restauration, les imprévus, les soucis jalonnent le quotidien. Il faut être en mesure d’apporter une solution aux différents problèmes que l’on rencontre, mais également les prioriser de façon à éviter au maximum les points bloquants sur le plan opérationnel et administratif.

Quelles compétences, quelles qualités requiert à ton sens ta profession ?
Organisation, anticipation, rigueur, réactivité et capacité à la priorisation sont les qualités essentielles exigées par la fonction. La dimension psychologique est, elle aussi, à considérer. Il est important d’adopter une transversalité dans la communication et d’instaurer une communication positive. Enfin, être en mesure de déployer un management fort et l’utiliser à bon escient est à mon sens un réel atout.

Y-a-t-il une expérience qui a particulièrement marqué ton parcours, ta vision du métier ?
Je citerais mon expérience au Club Med et plus particulièrement celle effectuée à bord du bateau. Il s’agit du plus grand voilier du monde, griffé 5 tridents (luxe), d’une longueur de 187 mètres de long et 60 mètres de haut, comprenant 184 cabines. Un vaisseau unique, magique, de caractère. Occupant le poste de Food and Beverage Manager, je supervisais toute la prestation hôtelière et de restauration à son bord. La croisière invite au luxe et s’adresse à une clientèle exigeante,à la recherche de produits d’exception, en quête d’une expérience unique et insolite. De lourdes responsabilités pesaient sur mes épaules. En pleine mer, il y a la particularité de subir la législation des pays que l’on traverse. L’équipage se compose de nationalités différentes. Il faut s’adapter aux conditions et à l’environnement, imposés par la vie à bord d’un bateau. La mer se déchaine, la houle se lève, et voilà 500 verres qui volent en éclat, les marmites qui s’agitent. Les amplitudes horaires de travail sont énormes. Disposant du statut de marin, j’ai effectué 354 jours de travail d’affilé, sans aucun jour de repos : de 10 à 16 heures par jour, 7 jours sur 7.

J’ai apprécié cette expérience intense de vie, à parcourir le globe, arpenter les mers : les Caraïbes, les Iles Vierges, les Iles Grenadine, la Guadeloupe, la Martinique, le Venezuela. Mais également les pays bordant la Méditerranée, de la Croatie à la Grèce en passant par Malte. J’ai eu la chance d’effectuer la traversée de l’Atlantique : 14 jours sans voir la terre, de Lisbonne à la Barbade.

Si tu devais choisir un mentor, n’importe qui, qui serait-ce ?
Mon papa sans hésitation. Ayant enduré une jeunesse difficile, il prend la poudre d’escampette et s’expatrie, très jeune pour réparer des pipelines en Arabie Saoudite, seul travail qu’il ait pu trouver à cette époque. Il a connu des pays aux conditions rudes, relevé des missions difficiles. Parti de rien, il a tracé sa route. Je me suis construit autour de l’idée que pour avoir une belle vie, il fallait travailler durement. Enfant, je voyais mon papa s’acharner à la tâche pour nous offrir, à mon frère et moi, une jeunesse heureuse, éclairée par le voyage. Gabon, Congo, Cameroun, Tunisie… Nous avons principalement vécu en Afrique noire. Je suis aujourd’hui assez déphasé par rapport à la France. Cela a été une vraie richesse, enfant, de connaître cette vie, cette culture. L’Afrique porte ses blessures et ses maux. Néanmoins, malgré tout, les gens sont heureux, se contentent de peu et placent l’humain au coeur de tout. Mon parcours de vie m’aura appris à relativiser, à apprécier les bonheurs simples de l’existence.

Qu’est-ce qui te fait te lever le matin ? Quel est ton motto, ta devise dans la vie ?
Mon travail est mon leitmotiv. Je pense à mes clients, à mes équipes. J’aime voir des opportunités là où les autres y voient des freins. Tout est question de perspective, de regard que l’on porte. Ma vie personnelle m’a conduit à adopter cette vision dans le cadre professionnel : penser positivement. J’ai voyagé tout au long de ma vie, j’ai toujours eu la bougeotte. Je saisis les opportunités qui viennent à moi. J’ai quitté un poste plaisant à Nice pour relever ce nouveau challenge professionnel au sein du Groupe La Tour. Qui sait ? Peut-être que l’Alsace sera mon voyage le plus exotique.

Quel trait de ta personnalité te caractérise le plus ?
Mes managers ont souvent pu souligner mon sens de l’humain, souvent perçu négativement. Mais c’est un non-sens à mes yeux : on ne peut être trop « humain ».

Que contient ta liste de voeux pour ces 5 prochaines années ?
Une belle vie… et une belle moto pour parcourir les routes ! Le mot de la fin : une bonne adresse gourmande, une inspiration particulière ? A mes yeux, la meilleure adresse reste l’assiette que l’on prépare avec soin chez soi. Ancien chef de cuisine dans 2 établissements, j’aime particulièrement me concocter de petits plats chez moi

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Frédéric, l’humeur est à l’humour

Parle-nous de ta passion…
L’humour… Je suis friand des spectacles humoristiques. J’ai découvert cette discipline à travers l’émission « On ne demande qu’à en rire », animée par Laurent Ruquier. Beaucoup d’humoristes de la scène humoristique actuelle ont fait leurs premières armes dans cette émission. J’apprécie plus particulièrement… Jérémy Ferrari qui manie l’humour noir avec brio. Olivier de Benoist qui décomplexe la misogynie, un tantinet potache mais tout en subtilité. Vérino, le maitre du Stand-up.

Une anecdote à nous conter ?
C’est dans le cadre de mes études que j’ai pu mettre à l’essai ma plume d’humoriste. Nous avions pour projet pédagogique de faire vivre le site internet des anciens élèves de ma formation en termes de contenu. Nous avions choisi un ton décalé, agrémenté d’humour. J’ai eu l’idée d’écrire des anecdotes sur la vie étudiante dans un genre burlesque. Ecriture, mise en scène, montage… plusieurs vidéos ont été postées sur Youtube. Quelques temps après, j’ai découvert une vidéo sur la plateforme Youtube, réalisée par une connaissance, mettant en scène mes propres textes. Nouveau challenge : lui donner une (petite) leçon et faire mieux ! J’ai ainsi eu l’occasion de participer à un concours d’humour, orchestré par RTL2 Mulhouse. Hésitant, j’ai soumis une maquette vidéo, traitant des relations interpersonnelles d’un regard burlesque.

Finalement, je me suis retrouvé parmi les 8 finalistes sélectionnés pour disputer la course devant un jury et un public de 200 personnes. Le stress m’a gagné lorsque j’ai constaté que mes concurrents n’étaient pas contrairement à moi…à leur premier coup d’essai. Certains avaient déjà participé à des festivals d’humour, d’autres avaient déjà pu tester leur show sur des petites scènes parisiennes.

Heureusement, j’avais pu prendre la température auprès de mes collègues, lors du séminaire annuel quelques jours auparavant. L’occasion de me confronter à un public, de donner vie à mon texte, d’affiner mon scénario, régler les détails de la mise en scène… Et, les rires étaient au rendez-vous !

Ils ont été malheureusement plus timides lors de mon passage sur scène dans le cadre du concours ! En effet, cela ne s’est pas vraiment déroulé comme prévu. Affublé de ma chemise hawaïenne, tongs au pieds, pleine lumière dans les yeux, je déroulais mon sketch devant un public plutôt tiède. Gagné par le stress, il ne faut pas se démonter, même si sur le moment tu n’as qu’une envie : celle de plier bagage mais NON… Je garde toutefois un très bon souvenir de cette expérience. Cela m’a démontré que j’étais plus à l’aise dans le travail d’écriture que dans l’interprétation sur scène. Je continue ainsi à écrire, monter quelques vidéos dans un cadre amateur, pour le plaisir entre amis. Je reste le bon et joyeux luron dans ma sphère familiale et amicale, qui a le mot pour rire quand un de mes proches a le moral en berne.

Et, si tu devais choisir un mentor, une source d’inspiration ?
J’aime beaucoup Alexandre Astier dans la dimension burlesque avec sa série iconique Kaamelott (petite dédicace à Régis). Je citerais Jérémy Ferrari qui manie l’humour engagé comme personne. Au-delà du rire, il délivre un message fort, interpelle sur des sujets délicats de société et éveille ainsi les consciences.

Que t’apporte ta passion dans ton travail ?
De nature timide et introvertie, cette expérience m’aura permis de m’affirmer dans la prise de parole. J’aime faire rire mes collègues !

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Agathe, responsable commerciale, Immobilière K

Quel a été ton parcours en quelques mots ?
BTS Profession immobilière en poche, j’ai intégré une agence immobilière à tout juste 20 ans en la qualité d’agent immobilier. L’agent immobilier établit le lien entre le vendeur et l’acheteur. Un bon point de départ dans ma carrière, mais sans réelle valeur ajoutée à l’aune de la fonction de promoteur immobilier, qui à mon sens est bien plus stimulante. En effet, il s’agit de faire la promotion d’un projet qui est nôtre. Le challenge en devient plus grand, sachant qu’il faut aider le client à se projeter. J’ai eu l’opportunité de faire mes armes dans le secteur de la promotion auprès d’un promoteur national. Une expérience enrichissante qui m’a conduit à apprendre mon métier d’aujourd’hui. Dans la vente immobilière, j’ai pu occuper toutes les casquettes. Toutefois, sans hésitation, c’est bien la promotion que je préfère. Me voilà chez Immobilière K depuis 5 ans maintenant.

Qu’affectionnes-tu le plus dans ton travail ? Qu’y a-t-il de plus stimulant à tes yeux ?
Être au contact du client. J’ai à cœur d’accompagner le client du premier rendez-vous jusqu’à la remise des clés de son bien. L’achat d’un bien immobilier est un acte important, un projet de vie. L’aboutissement de mon travail : un client heureux. Sa satisfaction est la résultante d’une collaboration étroite et réussie entre les différents interlocuteurs et services du groupe (dont le service travaux).

Stratégie de communication, élaboration des plans médias, suivi des actions de communication, animation d’un réseau de prescripteurs… Mon champ d’action s’élargit au-delà de la promotion et de ma fonction de commerciale. C’est également cette diversité dans les missions qui me sont confiées que j’affectionne particulièrement.

Quel projet mènes-tu actuellement ?
Je suis actuellement en charge de la commercialisation du projet Iroko. Un projet d’envergure comprenant 105 logements, à Saint-Louis, sur lequel nous travaillons depuis plus d’une année maintenant. Il s’agit d’un projet immobilier innovant et différenciant, du fait notamment de son architecture, contemporaine, atypique et de sa dimension écologique en tant que bâtiment passif. Iroko se distingue également par sa taille (un nombre de lots doublé en regard des projets précédents) et par son positionnement haut de gamme. Un véritable challenge au vu de son implantation dans un secteur vivement concurrentiel (on dénombre une quinzaine de projets immobiliers en cours). En tant qu’outil de projection, de visite et d’aide à la vente, les visites virtuelles et plans 3D dont nous disposons visent à optimiser l’expérience client de façon immersive et à aider à la prise de décision.

Quel est ton plus beau succès ?
Les Jardins de Daphnée, ma première opération au sein de Immobilière K, qui de surcroît a très bien fonctionné et le premier projet commercialisé et d’ores et déjà livré. « La mort du promoteur, c’est le stock. » Cela signifie qu’à la livraison du premier appartement, le dernier logement doit idéalement être vendu.

Quelle est ta philosophie dans le travail ?
Honnêteté, éthique et disponibilité sont à mon sens la pierre angulaire de la satisfaction client.

Quelles sont selon toi les qualités nécessaires, incombant à ton métier ?
Le dynamisme et la disponibilité bien entendu. Être en mesure de cerner les besoins et les attentes des clients, de contenter leurs questionnements. Etre force d’arguments sans se décontenancer. Le sourire et un bon contact humain me paraissent également indispensables.

En trois mots, comment décrirais-tu ton rôle ?
La première impression est importante. D’une certaine façon, je représente la société, en tant que premier interlocuteur du client.

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