Si tu étais…
Un acteur
Russel Crowe pour son interprétation incroyable dans le film Gladiator, dans le rôle d’un général stratège d’une armée qu’il mène de victoire en victoire, apprécié et respecté par ses hommes, prêts à le suivre jusqu’à la mort.
Un film, une série
A mes yeux, un bon film est le savant mélange d’une histoire bien ficelée, d’un bon acteur et d’une musique remarquable. A ce titre, je citerais Gladiator, hissé au rang de chef d’oeuvre.
Une musique
Le film Gladiator possède une musique tout aussi magnifique signée du grand spécialiste de la bande-son prenante, Hans Zimmer.
Ton petit péché mignon…
Mon tiramisu aux fruits rouges… Je n’y résiste
pas !
Pouvez-vous nous décrire l’entreprise Stallini brièvement : ses domaines d’intervention, sa clientèle, depuis quand existe-t-elle ?
Nichée au coeur de Wittenheim, l’entreprise est fondée par les frères Stallini en 1973. Elle déménage en 2000 et pose ses valises au Parc
des Collines. Rachetée tout d’abord par Monsieur Woerner en 2007, le
Groupe La Tour prend la société sous son aile en décembre 2018.
Chauffage, sanitaire, ventilation, climatisation, dépannage et maintenance…Son champ d’activités est large. Ses services couvrent essentiellement le Haut-Rhin mais s’étend en période creuse jusqu’ à
Strasbourg et Besançon. L’entreprise compte à ce jour 45 employés,
dont 10 employés de bureau et 35 ouvriers. Notre clientèle se compose
essentiellement de bailleurs sociaux, de promoteurs immobiliers,
d’entreprises générales et de collectivités publiques. Structurée pour
des projets de grande envergure, l’entreprise sait se montrer compétitive
sur ces segments spécifiques.
Nous intervenons très peu pour le compte d’industries et, hormis pour
des travaux de maintenance ou de dépannage, nous n’intervenons pas
non plus chez le particulier.
Quel a été votre parcours en quelques mots ?
Je suis tombé dans la marmite de la musique dès mon plus jeune âge.
Plus qu’une passion, je voulais en faire mon métier. Bac en poche, je
me consacre à la musique durant une année entière, visant le graal :
le Conservatoire Supérieur de Paris. Mais, il faut rester lucide : la sélection
est impitoyable. Seuls 3 postulants sont retenus chaque année. Je ne
suis pas retenu.
Fort de cette expérience de vie, j’abandonne mon rêve, celui de devenir
soliste professionnel au sein d’un orchestre de renom et retourne
sur les bancs de l’école. Je décroche ainsi ma licence professionnelle en
énergies renouvelables et développement durable. Novice sur le marché
du travail, je suis à la quête d’un poste en bureau d’études fluides.
Bredouille, on me propose un poste d’installateur en chauffage et sanitaire,
domaine qui m’est à l’époque méconnu.
Aujourd’hui, en regard de ma trajectoire professionnelle, c’est un
avantage qui fait poids. C’est un réel atout d’avoir endossé ce rôle d’ouvrier
avant de porter la casquette de directeur opérationnel chez Stallini :
cela a contribué fortement à me faire accepter par l’ensemble des collaborateurs suite à ma nouvelle prise de
fonction.
Installateur en chauffage et sanitaire au départ, je bénéficie par la suite
d’une formation de dessinateur en interne. C’est grâce à cela que je rejoins
en 2011 l’entreprise Stallini au poste de dessinateur technicien bureau
d’études. Un nouveau virage s’esquisse : celui de chargé d’affaires
avant que Claude Kesser, encouragé par Monsieur Woerner, me confie la
la direction des opérations de l’entreprise.
Comment définiriez-vous votre fonction de directeur opérationnel au sein de Stallini ? Quelles missions, quels challenges jalonnent votre
quotidien ?
Mon rôle consiste en la mise en place et au suivi de la stratégie
opérationnelle de l’entreprise. Ma mission principale : coordonner les
différents services de manière à garantir la bonne santé et la pérennité
de l’entreprise sous toutes ses facettes.Vérifier que les commandes
soient passées au bon prix, veiller à ce que les règles et principes de
base soient respectés, assurer le lien et la cohésion de toute l’équipe… En
ma qualité de superviseur, je suis en charge de la bonne marche de l’entreprise au quotidien.
Récemment, Stallini a rejoint le Groupe La Tour. Comment se déroule
cette transition ?
Tous les feux sont au vert ! La transition se déroule en douceur et pour
le mieux. Un double défi s’ouvre à moi : celui d’accompagner l’entreprise
dans cette transition et celui de m’accaparer ma nouvelle
fonction de directeur des opérations et les responsabilités qui lui
incombent. Bien entendu, l’intégration de Stallini au sein du groupe
implique une harmonisation des process et des méthodes de travail.
Toutefois, je suis soutenu et accompagnéétroitement par Monsieur
Kesser, Régis Humbert et Maxime Barthelemy, respectivement sur le
plan de la gestion de l’entreprise, des ressources humaines et de l’aspect
juridique. Lorsque je rencontre une difficulté, je sais à quelle porte
frapper. J’apprécie ce suivi qui a vocation à me rassurer dans la prise
de mes nouvelles fonctions. C’est là également la valeur ajoutée apportée
par un groupe.
Quel regard portez-vous sur la nouvelle appartenance de Stallini au
groupe ? Plus précisément, quels bénéfices, quelles forces en tirez-vous en tant qu’entreprise ?
Avant tout, c’est une sécurité supplémentaire sur le carnet de commandes.
C’est l’assurance de marchés entrants par le biais de CKD
et d’Immobilière K. Se distingue également un net avantage commercial
: le bénéfice d’un réseau de connaissances et de partenaires,
indispensable dans notre activité, qu’il s’agisse de bureaux d’études
ou de maîtres d’ouvrage ; réseau dont je ne dispose pas, démarrant
à peine dans cette nouvelle fonction.
En contrepartie, en intégrant cette nouvelle activité au groupe, nous sommes en mesure d’apporter à CKD cette dimension technique
dans notre coeur de métier. Cette complémentarité est à mon
sens une véritable force.
L’appartenance au Groupe La Tour dont la réputation est bien assise
est un gage supplémentaire de fiabilité et de confiance auprès des
maîtres d’ouvrage. L’unique bémol, encore non pressenti à ce jour : certains promoteurs seraient susceptibles de se montrer plus frileux, se
sentant mis en concurrence avec Immobilière K.
L’entreprise a-t-elle vocation à s’agrandir ?
Oui en effet. Nous recherchons actuellement des ouvriers, un magasinier,
un chef d’équipe ou encore des chargés d’affaires. Mais recruter
n’est pas mince affaire. Il existe aujourd’hui une réelle pénurie dans
l’artisanat. La voie de l’apprentissage a redoré son blason, alors qu’il
n’y a encore pas si longtemps il avait moins bonne presse. La meilleure
école : les compagnons du devoir. L’inconvénient principal est celui
de former ces jeunes recrues qui, s’envolent rapidement vers de nouveaux
horizons.
Quelle passion anime votre quotidien ?
J’ai été bercé par la musique dès ma tendre enfance. Mon instrument fétiche : le trombone. La musique est avant tout une affaire de famille. Mon grand-père était musicien. Musicien également, mon père était
chef d’orchestre. J’ai repris son flambeau lorsqu’il a décidé de quitter la
direction. Je dirige l’orchestre d’harmonie de Illzach, composé d’une
quarantaine de musiciens. On entend par orchestre d’harmonie un
ensemble musical, regroupant uniquement les familles des bois, des
cuivres et des percussions : hautbois, basson, trompette, cors, trombone
ou encore baryton. Le répertoire que l’on explore est le classique au
sens large. Qu’il s’agisse de musiques classiques de compositeurs
tels que Strauss, Bach ou Mozart, ou de musiques plus contemporaines,
issues de bandes originales de films.
Votre passion : chef d’orchestre. En tant que directeur opérationnel chez Stallini vous dirigez une équipe. En tant que chef d’orchestre, vous dirigez un ensemble de musiciens, Quel
parallèle pouvez-vous ériger entre ces deux fonctions ? Quelles qualités communes/similaires sont-elles nécessaires
?
Lorsque je dirige mes musiciens, je donne les entrées, dicte le tempo,
l’élan, veille à la justesse des notes. En tant que directeur des opérations,
j’occupe un poste comparable à celui de chef d’orchestre. Le
parallèle entre les deux : l’humain.
Je compose avec mes équipes comme je compose avec les musiciens
que je dirige, à savoir avec leurs forces et leurs faiblesses. Il est
essentiel de savoir communiquer, partager sa vision et être en mesure
de la faire appliquer. Chaque individualité apporte sa pierre à l’édifice
et contribue à sa façon à la vie de l’entreprise.
Quels auteurs affectionnez-vous le plus ?
Je citerais John Williams et Hans Zimmer, respectivement à l’origine des bandes originales des films Star Wars et E.T., et Pirates des Caraïbes
et Gladiator. La musique contribue à susciter l’émotion chez le spectateur.
C’est ainsi que musique et cinéma créent l’accord parfait.
De façon plus générale, que vous apporte la musique ?
Source d’évasion, elle contribue sans aucun doute à mon équilibre.
Elle me permet de libérer l’esprit, de me défouler. Elle a cette vertu
d’unir. Tous les vendredis soir, nous nous réunissons en famille autour
d’elle ; c’est un moment de partage à l’unisson. Et quel bonheur merveilleux que de transmettre la passion de la musique à mes enfants !