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July 2019

Pierre, Directeur commercial du Pôle Restauration

Peux-tu nous décrire ton parcours en quelques mots ?
Mon parcours est atypique, il ne se destinait initialement pas à la restauration. Bac en poche, je rejoins l’hexagone en 2003 pour y effectuer mes études supérieures. Féru de mathématiques, j’aimais jongler avec les chiffres. Je décide naturellement de suivre des études de mesures physiques afin de devenir ingénieur dans cette discipline. Pour financer mes études, je décroche alors un emploi dans la restauration, secteur recrutant aisément des étudiants. Plongeur, commis, livreur de pizza… autant de casquettes différentes dans ce secteur vaste qui me confirme mon attrait pour ce domaine d’activité. J’ai occupé des postes que l’on considère souvent ingrats, mais personnellement, j’ai aimé cela !

J’ai pris conscience à cet instant-ci qu’une vie de bureaucrate n’était pas la vie à laquelle j’aspirais. Déterminé, je mets un terme à mes études et me forme sur le terrain, en cumulant les saisons. Le moyen idéal pour expérimenter un panel de métiers différents. Bar de jour, bar de nuit, limonadier, cuisine… L’évidence est limpide : la restauration est bien ma voix, celle dans laquelle je me projette. Je me décide alors à me rediplômer à 25 ans et obtiens successivement CAP, BEP dans le domaine de l’hôtellerie-restauration, puis un BTS en marketing et gestion hôtelière.

J’ai tenu durant un ans un petit restaurant, que j’a i fini par revendre. Animé par l’envie de nouveaux horizons, je m’en vais travailler à la montagne. L’aventure Club Med débute, et cela pour 5 belles années. Je gravis peu à peu les échelons jusqu’au poste de Food and Beverage Manager à bord d’un des plus grands voiliers du monde.

Comment définirais-tu ton métier de directeur commercial au sein de la restauration ? Quelles tâches, quels défis rythment ton quotidien ?
Avant tout, je joue un rôle fort de commercial, qui se dessine sur plusieurs niveaux : B to C (business to customer) B to B (business to business) et enfin les équipes en interne. Un client qui vient manger au restaurant doit être satisfait. La relation client, la satisfaction du client au quotidien se place au coeur de ma fonction. Un autre pan de mon métier touche la relation B to B avec la gestion des séminaires, des événements d’entreprise ou encore des tours opérateurs. Enfin, il est indispensable de toujours manager ses équipes. Je leur apporte mon aide en matière de moyens et d’organisation afin qu’elles soient le plus efficace possible dans leur travail.

L’aspect financier est une autre composante importante de ma fonction. La responsabilité de la gestion des coûts, de la négociation des prix et de la gestion des relations avec les fournisseurs m’incombe. Mon credo : pour gagner de l’argent, il faut déjà savoir en économiser. Sans toucher à la satisfaction client bien entendu. Un des défis clés dans mon quotidien concerne l’aspect opérationnel.

Dans le monde de la restauration, les imprévus, les soucis jalonnent le quotidien. Il faut être en mesure d’apporter une solution aux différents problèmes que l’on rencontre, mais également les prioriser de façon à éviter au maximum les points bloquants sur le plan opérationnel et administratif.

Quelles compétences, quelles qualités requiert à ton sens ta profession ?
Organisation, anticipation, rigueur, réactivité et capacité à la priorisation sont les qualités essentielles exigées par la fonction. La dimension psychologique est, elle aussi, à considérer. Il est important d’adopter une transversalité dans la communication et d’instaurer une communication positive. Enfin, être en mesure de déployer un management fort et l’utiliser à bon escient est à mon sens un réel atout.

Y-a-t-il une expérience qui a particulièrement marqué ton parcours, ta vision du métier ?
Je citerais mon expérience au Club Med et plus particulièrement celle effectuée à bord du bateau. Il s’agit du plus grand voilier du monde, griffé 5 tridents (luxe), d’une longueur de 187 mètres de long et 60 mètres de haut, comprenant 184 cabines. Un vaisseau unique, magique, de caractère. Occupant le poste de Food and Beverage Manager, je supervisais toute la prestation hôtelière et de restauration à son bord. La croisière invite au luxe et s’adresse à une clientèle exigeante,à la recherche de produits d’exception, en quête d’une expérience unique et insolite. De lourdes responsabilités pesaient sur mes épaules. En pleine mer, il y a la particularité de subir la législation des pays que l’on traverse. L’équipage se compose de nationalités différentes. Il faut s’adapter aux conditions et à l’environnement, imposés par la vie à bord d’un bateau. La mer se déchaine, la houle se lève, et voilà 500 verres qui volent en éclat, les marmites qui s’agitent. Les amplitudes horaires de travail sont énormes. Disposant du statut de marin, j’ai effectué 354 jours de travail d’affilé, sans aucun jour de repos : de 10 à 16 heures par jour, 7 jours sur 7.

J’ai apprécié cette expérience intense de vie, à parcourir le globe, arpenter les mers : les Caraïbes, les Iles Vierges, les Iles Grenadine, la Guadeloupe, la Martinique, le Venezuela. Mais également les pays bordant la Méditerranée, de la Croatie à la Grèce en passant par Malte. J’ai eu la chance d’effectuer la traversée de l’Atlantique : 14 jours sans voir la terre, de Lisbonne à la Barbade.

Si tu devais choisir un mentor, n’importe qui, qui serait-ce ?
Mon papa sans hésitation. Ayant enduré une jeunesse difficile, il prend la poudre d’escampette et s’expatrie, très jeune pour réparer des pipelines en Arabie Saoudite, seul travail qu’il ait pu trouver à cette époque. Il a connu des pays aux conditions rudes, relevé des missions difficiles. Parti de rien, il a tracé sa route. Je me suis construit autour de l’idée que pour avoir une belle vie, il fallait travailler durement. Enfant, je voyais mon papa s’acharner à la tâche pour nous offrir, à mon frère et moi, une jeunesse heureuse, éclairée par le voyage. Gabon, Congo, Cameroun, Tunisie… Nous avons principalement vécu en Afrique noire. Je suis aujourd’hui assez déphasé par rapport à la France. Cela a été une vraie richesse, enfant, de connaître cette vie, cette culture. L’Afrique porte ses blessures et ses maux. Néanmoins, malgré tout, les gens sont heureux, se contentent de peu et placent l’humain au coeur de tout. Mon parcours de vie m’aura appris à relativiser, à apprécier les bonheurs simples de l’existence.

Qu’est-ce qui te fait te lever le matin ? Quel est ton motto, ta devise dans la vie ?
Mon travail est mon leitmotiv. Je pense à mes clients, à mes équipes. J’aime voir des opportunités là où les autres y voient des freins. Tout est question de perspective, de regard que l’on porte. Ma vie personnelle m’a conduit à adopter cette vision dans le cadre professionnel : penser positivement. J’ai voyagé tout au long de ma vie, j’ai toujours eu la bougeotte. Je saisis les opportunités qui viennent à moi. J’ai quitté un poste plaisant à Nice pour relever ce nouveau challenge professionnel au sein du Groupe La Tour. Qui sait ? Peut-être que l’Alsace sera mon voyage le plus exotique.

Quel trait de ta personnalité te caractérise le plus ?
Mes managers ont souvent pu souligner mon sens de l’humain, souvent perçu négativement. Mais c’est un non-sens à mes yeux : on ne peut être trop « humain ».

Que contient ta liste de voeux pour ces 5 prochaines années ?
Une belle vie… et une belle moto pour parcourir les routes ! Le mot de la fin : une bonne adresse gourmande, une inspiration particulière ? A mes yeux, la meilleure adresse reste l’assiette que l’on prépare avec soin chez soi. Ancien chef de cuisine dans 2 établissements, j’aime particulièrement me concocter de petits plats chez moi

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Frédéric, l’humeur est à l’humour

Parle-nous de ta passion…
L’humour… Je suis friand des spectacles humoristiques. J’ai découvert cette discipline à travers l’émission « On ne demande qu’à en rire », animée par Laurent Ruquier. Beaucoup d’humoristes de la scène humoristique actuelle ont fait leurs premières armes dans cette émission. J’apprécie plus particulièrement… Jérémy Ferrari qui manie l’humour noir avec brio. Olivier de Benoist qui décomplexe la misogynie, un tantinet potache mais tout en subtilité. Vérino, le maitre du Stand-up.

Une anecdote à nous conter ?
C’est dans le cadre de mes études que j’ai pu mettre à l’essai ma plume d’humoriste. Nous avions pour projet pédagogique de faire vivre le site internet des anciens élèves de ma formation en termes de contenu. Nous avions choisi un ton décalé, agrémenté d’humour. J’ai eu l’idée d’écrire des anecdotes sur la vie étudiante dans un genre burlesque. Ecriture, mise en scène, montage… plusieurs vidéos ont été postées sur Youtube. Quelques temps après, j’ai découvert une vidéo sur la plateforme Youtube, réalisée par une connaissance, mettant en scène mes propres textes. Nouveau challenge : lui donner une (petite) leçon et faire mieux ! J’ai ainsi eu l’occasion de participer à un concours d’humour, orchestré par RTL2 Mulhouse. Hésitant, j’ai soumis une maquette vidéo, traitant des relations interpersonnelles d’un regard burlesque.

Finalement, je me suis retrouvé parmi les 8 finalistes sélectionnés pour disputer la course devant un jury et un public de 200 personnes. Le stress m’a gagné lorsque j’ai constaté que mes concurrents n’étaient pas contrairement à moi…à leur premier coup d’essai. Certains avaient déjà participé à des festivals d’humour, d’autres avaient déjà pu tester leur show sur des petites scènes parisiennes.

Heureusement, j’avais pu prendre la température auprès de mes collègues, lors du séminaire annuel quelques jours auparavant. L’occasion de me confronter à un public, de donner vie à mon texte, d’affiner mon scénario, régler les détails de la mise en scène… Et, les rires étaient au rendez-vous !

Ils ont été malheureusement plus timides lors de mon passage sur scène dans le cadre du concours ! En effet, cela ne s’est pas vraiment déroulé comme prévu. Affublé de ma chemise hawaïenne, tongs au pieds, pleine lumière dans les yeux, je déroulais mon sketch devant un public plutôt tiède. Gagné par le stress, il ne faut pas se démonter, même si sur le moment tu n’as qu’une envie : celle de plier bagage mais NON… Je garde toutefois un très bon souvenir de cette expérience. Cela m’a démontré que j’étais plus à l’aise dans le travail d’écriture que dans l’interprétation sur scène. Je continue ainsi à écrire, monter quelques vidéos dans un cadre amateur, pour le plaisir entre amis. Je reste le bon et joyeux luron dans ma sphère familiale et amicale, qui a le mot pour rire quand un de mes proches a le moral en berne.

Et, si tu devais choisir un mentor, une source d’inspiration ?
J’aime beaucoup Alexandre Astier dans la dimension burlesque avec sa série iconique Kaamelott (petite dédicace à Régis). Je citerais Jérémy Ferrari qui manie l’humour engagé comme personne. Au-delà du rire, il délivre un message fort, interpelle sur des sujets délicats de société et éveille ainsi les consciences.

Que t’apporte ta passion dans ton travail ?
De nature timide et introvertie, cette expérience m’aura permis de m’affirmer dans la prise de parole. J’aime faire rire mes collègues !

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